Comme d'une poussée d'Archimède,
Dont je ne trouvais aucun remède,
Que de poser quelques mots,
J'étais là, de mes émois,
A vous parler ce dernier mois.
Sans vouloir trop prétendre,
N'ayant rien à attendre,
Juste vous dire, que d'une image,
Je résumerais ce ramage.
Que surgissait en moi comme iceberg de mots,
Comme remède à mes maux.
Et, tandis qu'il se déplace,
Prisonniers depuis tant, dans la glace,
Mes mots se libèrent, au grand air,
Comme pour chercher enfin oxygène,
Sans éprouver nulle gène.
Comme montagne de glace,
Dont nous ne voyons que sommet,
Taupinière de mots,
Apparait sur la place.
Que d'un réchauffement,
Dont encore on se ment,
Ils aient pu enfin naître,
Tandis que lui, disparaître.
Et tandis qu'il fond,
Que de mots d'un tréfonds,
Que de mots d'un autre âge ,
Devront refaire surface,
Pour enfin briser glace,
Et enfin tourner page!
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