La poésie, cette sorte de chose que personne ne lit !(1962)"............. On devrait nourrir une immense affection pour ceux qui n'écrivent pas de poèmes, qui lisent ceux des autres, ne discutent pas d'abord la technique, ne fendent pas les mots en quatre : semblables en cela aux vrais amateurs de cinéma, ceux qui dans les ciné-clubs ne restent jamais pour la discussion, mais qui se lèvent sans un mot dès la dernière séquence, avec des gestes ralentis, un peu perdus ; et qui s'en vont, presque recueillis, parce qu'ils emportent quelque chose de fragile et d'irremplaçable, dont on ne peut pas parler, surtout pas de suite : leur propre émotion." Georges MOUNIN

06 février 2015

De mes mots...voyageur!



                                                         
D'aucun, de mes amis, me disait hier,
Que mes mots avaient des ailes,
Que je pouvais en être fier.
Si de simple compliment, untel
Pouvait s'en trouver flatté,
Pour autant, je veux bien à l'instant,
Même si ne suis point chat botté,
Le prendre au mot, tant qu'il est temps.

Que d'un pigeon, je veux bien habiller mes mots,
Pour qu'ils te parviennent,
Trouver ceux qui te conviennent,
Pour calmer tes maux.

Car si, même en van,
Ne me rends point à Taiwan,
Je veux que tu saches,
Qu'avec mes mots, je me mets en chasse.
Que pigeon peut passer les frontières,
Pour juste prière.
Parce que je sais, que de la force de mon amour,
Je peux te faire revoir le jour.
Tant  il m'importe de trouver mots de coeur,
Pour te faire retrouver bonheur,
Pour te convaincre,
De chasser tes peurs,
Enfin quoi, t'aider à les vaincre.

L'important n'est-il point, que tu aies de mes mots à entendre,
Qu'enfin, vers vie, tu puisses à nouveau tendre?

Que d'un tel voyage,
Tu n'aies trouvé que tunnel,
Pour autant ne crains pas mirage.
Souviens-toi que derrière,
Est aussi belle lumière,
Que vie aussi derrière, est tant belle.
Que même à reculons,
Tu peux quitter le fond.

Que d'une prison  sans fenêtre,
Tu aies pu flageller tout  ton être,
Parce que , n'as pas bien fait,
Parce que, ne te sens plus capable,
Pour autant, ne te rends pas coupable,
D'un mal fait aux autres, puisque,  ne leur as rien fait.

Parce que , je veux remplir ton hiver,
De tous mes vers,
Parce que je veux encore,
Pour le temps qu'il me reste encore,
Parce que je veux faire de ton hiver,
Un nouveau printemps,
Parce qu'il est encore temps,
Parce que tu possèdes en tes mains,
Véritable demain,
Parce que , de l'hiver qui est en toi,
Je veux t'offrir autre toit,
Parce que, tes chaines, je veux que tu brises,
Parce que je veux que tu sentes, par mes mots, nouvelle brise,
Parce que, de mes vers, hier,
Je veux te faire présent,
Parce que , de toi, je suis fier,
Et même depuis, bien avant-hier,
Pour que, de défiance, des autres et de toi-même,
Tu jettes dé,
Pour, qu'à nouveau avec vie, tu te fiances,
Que tu retrouves foi,
Que tu reprennes confiance en toi.

Même, si depuis longtemps,
Tu m'en préviens,
Je  t'en supplie: reviens !

19 janvier 2015

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