La poésie, cette sorte de chose que personne ne lit !(1962)"............. On devrait nourrir une immense affection pour ceux qui n'écrivent pas de poèmes, qui lisent ceux des autres, ne discutent pas d'abord la technique, ne fendent pas les mots en quatre : semblables en cela aux vrais amateurs de cinéma, ceux qui dans les ciné-clubs ne restent jamais pour la discussion, mais qui se lèvent sans un mot dès la dernière séquence, avec des gestes ralentis, un peu perdus ; et qui s'en vont, presque recueillis, parce qu'ils emportent quelque chose de fragile et d'irremplaçable, dont on ne peut pas parler, surtout pas de suite : leur propre émotion." Georges MOUNIN

29 septembre 2013

Du fond... de mon jardin d'eau!





Peiné,
Peiné j'ai été, cet été,
De voir parmi nous, d'aucuns se fâcher.

De cette passion qui, hier
Et toujours nous entraine,
Prenons garde, que colère
Ne nous mène.

Et tandis que j'écris,
Le trouble, en moi, si profond,
Ne me laisse plus qu'un cri.

Au delà  d'ici, de nous -mêmes,
Oeuvrons, pour ce que l'on aime.
Ne laissons pas l'immonde,
Remplir notre monde.

De jardins d'amour,
 M'enivrer ,pour toujours.
Pour ce qu'il me reste de vie,
Me repaître à l'envie,
De toute la force qu'il me reste,
Et même, sans n'être plus guère leste,
Me battre, y mettre tout mon coeur,
Peindre en ce jardin, un peu de beau, de bonheur.
En ce jardin de l'inutile,
Tenter d'être ...un peu utile.

De cet art qui peut s'appeler Le Nôtre,
De ces jardins, ou d'autres,
Essayons d'en être, les apôtres!

Patrick

ps:
pour écrire le mot fin,
je ne veux...qu'un jardin!