Peiné,
Peiné j'ai été, cet été,
De voir parmi nous, d'aucuns se fâcher.
De cette passion qui, hier
Et toujours nous entraine,
Prenons garde, que colère
Ne nous mène.
Et tandis que j'écris,
Le trouble, en moi, si profond,
Ne me laisse plus qu'un cri.
Au delà d'ici, de
nous -mêmes,
Oeuvrons, pour ce que l'on aime.
Ne laissons pas l'immonde,
Remplir notre monde.
De jardins d'amour,
M'enivrer ,pour
toujours.
Pour ce qu'il me reste de vie,
Me repaître à l'envie,
De toute la force qu'il me reste,
Et même, sans n'être plus guère leste,
Me battre, y mettre tout mon coeur,
Peindre en ce jardin, un peu de beau, de bonheur.
En ce jardin de l'inutile,
Tenter d'être ...un peu utile.
De cet art qui peut s'appeler Le Nôtre,
De ces jardins, ou d'autres,
Essayons d'en être, les apôtres!
Patrick
ps:
pour écrire le mot fin,
je ne veux...qu'un jardin!