Si tu ne nettoies pas le garage,
tu peux faire tes bagages!
signé: ma femme.
De ma femme, toujours:
Si tu ne répares point la lumière,
sème au moins ma rose trémière!
La poésie, cette sorte de chose que personne ne lit !(1962)".............
On devrait nourrir une immense affection pour ceux qui n'écrivent pas de poèmes, qui lisent ceux des autres, ne discutent pas d'abord la technique, ne fendent pas les mots en quatre : semblables en cela aux vrais amateurs de cinéma, ceux qui dans les ciné-clubs ne restent jamais pour la discussion, mais qui se lèvent sans un mot dès la dernière séquence, avec des gestes ralentis, un peu perdus ; et qui s'en vont, presque recueillis, parce qu'ils emportent quelque chose de fragile et d'irremplaçable, dont on ne peut pas parler, surtout pas de suite : leur propre émotion."
Georges MOUNIN
de la part de Jean-Pierre:
RépondreSupprimerCes textes sont très intéressants et révèlent un vrai talent. Bravo !
Le vent, le froid, la pluie nous auraient ils quittés.
RépondreSupprimerLe soleil n'est pas loin, il déchire les nuages.
Quelques bruits d'ailes, les pinsons, les mésanges sont enjoués.
Ils ont tant de choses à se dire, à nous raconter.
Tout comme notre pépère, envahi de mille pensées.
Qu'il couche en mots, en pieds, en vers sur le papier.
Amoureux comme au premier jour, pour toujours.
Notre poète joue avec le verbe pour lui prouver son Amour.
Et pourtant, je le sens tourmenté, envahi d'émotions.
Angoissé, le cœur chargé, prêt à tant donner.
Quand il écrit, tout explose, tout remonte, du plus profond.
Ses maux se brisent, jusqu'à l'apaisement j'ose l'espérer.
Ce fou de mots, fou de bassin, de nature, comme il se décrit.
Est totalement normal, carrément passionné, je vous le dit.
Vivement le printemps, que nous puissions nous rencontrer.
Nous raconter, comme ces pinsons, car la vie est belle grâce à l'amitié.
Hervé.
de la part d'Arlette:
RépondreSupprimerChacun construit sa maison avec ses matériaux,
murs de pierres ou murs de mots
pourvu qu'à l'intérieur
vive un feu de joie.