Quand l'être,
N'a même plus conscience de paraitre,
Ni même, d'être.
Quand l'être,
N'a même plus conscience de l'instant,
Celui juste avant,
Ni même, de l'instant présent.
Quand l'être,
Ne sait même plus ce qu'est le passé,
Ni même, s'il a existé.
Quand l'être,
Ne sait même plus, ce qu'être veut dire,
Ni même non, à dire.
Quand l'être,
N'a plus que le mot de oui,
Que , pour le reste, il n'a plus d'ouïe.
Quand l'être,
N'a même plus l'émerveillement,
D'un présentement,
D'un instant fugace,
Quand il n'a même plus le choix,
De prendre, ou de laisser, sa place.
Quand, à sa place,
Ne nous appartient alors, plus d'autre choix,
Que le souvenir,
et qu'il ne peut être,
Que pour lui seul, place de choix,
avant de disparaître.