Sans
bruit, avant que l'aube n'apparaisse
et qu'au matin le Nouvel- An ne naisse,
tu
as pu retrouver enfin ton âme
et
clore cet épuisant mélodrame.
Je
ne pensais pas pouvoir te pleurer ;
depuis
longtemps je me sentais si vide,
comme
prisonnier de ma chrysalide
devant
ta tête ne faisant qu'errer!
Voilà
qu'a présent, il pleut sur mes yeux.
N'y
voyant plus rien je fais de mon mieux,
les
balayant de mes deux essuie-glaces,
j'en perds mon chemin, m'arrête sur place.
Nous
avons été privés de partage
avec
toi et nos cœurs pris en otage.
Nous
sommes orphelins de ton esprit,
depuis
vingt ans Alzheimer te l'a pris !