La poésie, cette sorte de chose que personne ne lit !(1962)".............
On devrait nourrir une immense affection pour ceux qui n'écrivent pas de poèmes, qui lisent ceux des autres, ne discutent pas d'abord la technique, ne fendent pas les mots en quatre : semblables en cela aux vrais amateurs de cinéma, ceux qui dans les ciné-clubs ne restent jamais pour la discussion, mais qui se lèvent sans un mot dès la dernière séquence, avec des gestes ralentis, un peu perdus ; et qui s'en vont, presque recueillis, parce qu'ils emportent quelque chose de fragile et d'irremplaçable, dont on ne peut pas parler, surtout pas de suite : leur propre émotion."
Georges MOUNIN
17 novembre 2014
12 novembre 2014
du silence et du dire
parce que le travail d'écriture me permet silence et réflexion, avant le dire.
parce que je veux sans cesse remettre chaque mot sur l'ouvrage, en évitant de médire.
parce que je ne veux point opposer l'or à l'argent,
l'important, n'est-il point, ce que nous avons tous, au dedans ?
parce que je veux sans cesse remettre chaque mot sur l'ouvrage, en évitant de médire.
parce que je ne veux point opposer l'or à l'argent,
l'important, n'est-il point, ce que nous avons tous, au dedans ?
27 juin 2014
Blacklisté
Parce
que, de mots, j'ai besoin vital,
parce
que, même d'un simple bonjour banal,
je
ne peux plus poser ici, tant j'ai mal,
tant
de vous autres, j'attends aujourd'hui réponse,
que
de ce mot, là-haut, sur page blanche,
je
n'en peux plus, de mots, faire la manche.
Parce
que, je n'en peux plus, de ce silence,
parce
qu'il m'en est trop, de votre absence,
il
me faut aujourd'hui me résoudre,
à
aller voir ailleurs, comment les coudre.
A
l'aube de ce nouveau jour,
parce
que, je ne peux même plus y dire bonjour,
que
je ne peux même plus, ainsi, y attendre de réponse,
je
crois bien que c'en est la fin,
de
PASSION BASSIN .
13 juin 2014
Au delà de nous-mêmes
Nous
mêmes,
qui
posons à l'instant, les mots d'un présent,
quand,
hier encore, nous n'étions que néant,
de
la force qui nous a fait voir le jour,
qu'il
nous arrive d'appeler Amour,
de
cette force qui aime,
nous
voulons parler ici même.
Quand,
de toujours, cette force nous anime,
et
pas seulement pour la rime,
quand
elle guide notre regard,
toujours,
et surtout sur le tard.
Quand
elle pose sur Dame Nature,
un
regard, qui encore et toujours, dure.
Quand,
sans naiveté ,
toujours,
elle nous a guidé.
Quand
elle nous a fait devenir,
père
ou mère, avant de partir.
Quand,
au delà de la peur,
elle
a été notre seul bonheur.
Quand
elle a été notre seule religion,
notre
seule contagion.
Quand
nous savons, au présent,
qu'elle
a bien gagné nos enfants,
que
nous pouvons compter sur elle,
pour
leur rendre la vie, plus belle.
Quand,
par cette force,
nous
n'avons plus peur du féroce.
Quand,
avec le mot de demain,
viendra
pour nous la rime de fin.
Quand
il nous faudra quitter le présent,
et
même retrouver le néant,
laissons-là
nous prendre la main,
pour
écrire le mot fin.
De
cette force d'aimer,
il
faut toujours s'enivrer !
11 juin 2014
Maudit tabac
Parce que, de
mes amis,
A cause de toi,
j'en ai tant vu
, trop tôt, partir.
Parce que, à
cause de toi,
je n'en peux
plus de souffrir.
Parce que, j'ai
réussi à trouver la clé,
parce que, j'ai
réussi à échapper à ta loi.
Parce que, j'ai
réussi,
à me passer de
toi, A VIVRE, sans toi.
Parce que, sans
toi,
J'ai rencontré
du vrai bonheur,
le bonheur d'une
autre foi.
Parce que, à
présent,
tu t'en prends à
mes enfants.
De toutes les
forces qu'il me reste,
pour toi, je
veux être la peste .
Parce que, à
défaut, peut être de clé,
je veux leur
donner ma foi, et même,
et surtout, leur
dire combien je les aime.
Pour que tu ne
fasses plus, avec eux, ta loi,
Je te le dis à
présent:
Je veux te fumer,MAINTENANT!
Patrick, ASAGI, le 11 juin
2014
10 juin 2014
Petit matin
Lorsqu'au petit
matin,
il m'invite à un
premier câlin,
lorsqu'en ce
matin d'été, j'arrive en mon jardin,
lorsqu'au petit
matin de ces chaudes journées,
il m'invite à un
premier baiser,
lorsque je
prends l'arrosoir,
lorsque, de mes
mots, j'ouvre le tiroir...
Parce que, je me
nourris aussi de vous,
parce que, je
suis là, comme un fou...
Et, tandis, que
j'essuie enfin mes larmes,
que je retrouve
enfin mes armes,
lorsqu'enfin
s'apaisent mes sanglots,
je parviens à
poser mes mots !
9/10 juin 2014
Inscription à :
Articles (Atom)