Enfin, hier,
Disons... après les guerres,
Les chemins qui plaisent à ma main
Sont toujours faits
De l'or de ton corps.
Les chemins qui plaisent à mon corps
Sont toujours faits
De l'accord de nos corps.
Les chemins qui plaisent à mon coeur,
Même si je connais les premiers par coeur,
Ont toujours envie de ta main
Pour cheminer demain.
Quant aux chemins qui plaisent à mon âme,
Ils sont, en ton âme même,
C'est par eux que je t'aime.
Et même, si j'en ai découvert beaucoup,
ça vaut toujours le coup,
Tant Ils sont grands de toi, ma femme.
Même si je n'y
prends qu'un pied,
En te prenant la main
Je ferai toujours pieds et mains,
Pour y aller à pied.
Car enfin,
Si le chemin de ma main
Couvre ce parchemin,
C'est que, par ce chemin,
Je ne vois toujours que nos deux mains,
Pour affronter demain!