Quand d'aucune, parmi vous, me disait encore hier,
Que je pouvais être fier,
Que ,de tout petit, peut-être...
Poète, j'aurais donc voulu être...
De ce "non-métier", l'on ne peut vouloir être,
Qu'à pour le moins en survivre,
On ne peut en vivre,
Qu'à tout au plus , en paraitre, juste, essayer d'être.
Tant, les mots parfois,
Jaillissent de moi,
Me prennent tout entier,
Tant ils me mettent en croix,
Tant ne suis plus que crucifié,
Tant ne suis plus maître de moi.
Tant elle s'empare de nous,
Tant, nous en devenons fou,
De cette émotion qui nous gagne sans cesse,
Qui n'autorise plus, nulle paresse,
De ce "métier", nous ne puissions vouloir être.
Tant d'émotions ,nous
sommes prisonniers,
A n'en plus vouloir
paraitre,
Tant elle prend tout notre être,
Qu'il faut enfin comprendre,
Que nous ne pouvons qu'apprendre,
Qu' à tenter de la maitriser,
Pour enfin, nous apaiser.
Tant, poésie,
S'accommode mal, de notre vie,
Qu'à vouloir tant faire de bien,
Gêne tant notre quotidien.
Que, d'un simple artisan,
Rien que d'un instant,
Il ne peut être demande,
Et qu' il n'est point de commande,
De poèmes à attendre!
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