La poésie, cette sorte de chose que personne ne lit !(1962)"............. On devrait nourrir une immense affection pour ceux qui n'écrivent pas de poèmes, qui lisent ceux des autres, ne discutent pas d'abord la technique, ne fendent pas les mots en quatre : semblables en cela aux vrais amateurs de cinéma, ceux qui dans les ciné-clubs ne restent jamais pour la discussion, mais qui se lèvent sans un mot dès la dernière séquence, avec des gestes ralentis, un peu perdus ; et qui s'en vont, presque recueillis, parce qu'ils emportent quelque chose de fragile et d'irremplaçable, dont on ne peut pas parler, surtout pas de suite : leur propre émotion." Georges MOUNIN

18 février 2015

D'une ruche de mots



Tandis qu'en ce matin,
Tu passais me voir,
Tandis qu'en venant t'asseoir,
Voulant m'entretenir,
D'une passion ancienne,
Qu'à vouloir, à nouveau, faire tienne,
Que d'apiculteur, vouloir redevenir,
Que de cette passion,
Sentir , en toi, à nouveau l'émotion,
D'un nouvel avenir,
Pour ces petites abeilles,
Qui, pour nous, tant veillent.
Que, pour tous ces petits êtres,
Tu sentes en toi, flamme renaître.

Par ce petit poème,
Je ne puis que t'encourager,
A retrouver goût de miel,
Remerciant même le ciel.

Tant, de toutes ces ouvrières,
Il nous vient de prières,
Tant elles sont en danger,
Par tous nos négligés!

1 commentaire:

  1. de la part de Denis:
    merçi pour ce poème et ton encouragement , j'ai hate de redecouvrir la vie des abeilles .

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