D'un tsunami de janvier,
Qui nous a tous charrié,
J'en ressens encore les vagues.
Tant de fatigue, d'épuisement, je divague.
Tant je sens, que tous ces mots,
Malgré moi, en recherche d'éternité,
N'ont plus, pour moi, aucune pitié.
Tant ces poèmes me réveillent,
M'arrachent, sans cesse, de mon sommeil.
Tant, j'en suis esclave.
Je voudrais à l'instant qu'elle me lave,
Tant, de toute cette poésie,
Il est en moi de frénésie.
Tant de tous ces mots,
Qui auront le dernier mot,
Tant, que même le dimanche,
Ils me tirent par la manche,
Que je n'ai plus que demi-nuits,
Tant, poème me luit.
Tant pour moi, je sens bien, à demi-mots,
Que vous allez craindre,
Qu'à force de sommeil enfreindre,
Que folie ne me gagne,
Et que, de ce nouveau costume,
Il ne me reste bientôt,
De par ce rhume,
Plus qu'un pagne!
Tant, vers mon trépas,
Je me sens conduit, à grands pas,
Tant il me faut retrouver apaisement,
Maintenant!
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