La poésie, cette sorte de chose que personne ne lit !(1962)"............. On devrait nourrir une immense affection pour ceux qui n'écrivent pas de poèmes, qui lisent ceux des autres, ne discutent pas d'abord la technique, ne fendent pas les mots en quatre : semblables en cela aux vrais amateurs de cinéma, ceux qui dans les ciné-clubs ne restent jamais pour la discussion, mais qui se lèvent sans un mot dès la dernière séquence, avec des gestes ralentis, un peu perdus ; et qui s'en vont, presque recueillis, parce qu'ils emportent quelque chose de fragile et d'irremplaçable, dont on ne peut pas parler, surtout pas de suite : leur propre émotion." Georges MOUNIN

20 avril 2012

Un vrai président

Qu'il soit de tic, ou de toc,
Qu'il soit de bric ou de broc,
Il va nous falloir demain... élire un coq.
Sans oublier que, cependant, pour de bon,
Nous avons sans doute... un caméléon.
A moins que de devenir demain tout blême,
nous faudrait-il pour autant changer d'emblème?

Si pour emblème, nous gardons le coq,
S'il veut garder la manoeuvre... Qu'il fasse moins de basses oeuvres;
Au risque de tout défaire, A vouloir trop plaire,
Au risque d'être pris, Par son propre parti,
Qu'il fasse moins la cour...A sa basse-cour;
S'il veut rester coq,
Aux yeux de l'Europe, Sans être philanthrope,
Avec nos valeurs , A l'intérieur,
Qu'il fasse alors... moins de troc.
Sans être caméléon... Ne pas nous prendre pour des cons.
Pour notre société, Pour nous permettre, tous ensemble, d'avancer,
Annoncer la couleur, Ne pas changer nos valeurs;
Pour notre société: liberté, égalité, fraternité!
Penser à leur union, Pour la nation!

Sans pour autant changer d'emblème... aujourd'hui même,
Nous avons besoin, maintenant, D'un président, qui aime moins l'argent;
D'un président, moins suffisant; D'un président, qui nous aime vraiment!