La poésie, cette sorte de chose que personne ne lit !(1962)"............. On devrait nourrir une immense affection pour ceux qui n'écrivent pas de poèmes, qui lisent ceux des autres, ne discutent pas d'abord la technique, ne fendent pas les mots en quatre : semblables en cela aux vrais amateurs de cinéma, ceux qui dans les ciné-clubs ne restent jamais pour la discussion, mais qui se lèvent sans un mot dès la dernière séquence, avec des gestes ralentis, un peu perdus ; et qui s'en vont, presque recueillis, parce qu'ils emportent quelque chose de fragile et d'irremplaçable, dont on ne peut pas parler, surtout pas de suite : leur propre émotion." Georges MOUNIN

17 février 2016

Quand le soir nous vient





 Le soir nous vient, je le sens bien.

Oh, mes amis, tout à l'heure,
D'échanger de nous-mêmes,
De tout ce que l'on aime,
Comme de RICHEPIN,
A en faire notre pain.

Depuis tant, à partager,
Même si, point tant âgés,
Oh, vous, proches de moi,
Depuis tant, en mon coeur,
Trop souvent, ici bas, loin de moi.
De ces instants trop rares,
Je veux en faire ce mot, pas trop tard.

Oh mes amis, d'hier soir,
Il n'est nulle tristesse, en mon coeur,
Sauf, d'avoir dû vous quitter, tout à l'heure.
Oh, mes amis, d'hier soir,
Ne voudrais jamais,  dire bonsoir!

Mais l'aube approche à l'instant,
Il nous reste, un peu de temps!

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