Quand, de Venise,
Nos bateaux de croisière,
Ne connaissent plus de frontière,
Et n'en font plus qu'à leur guise,
Quand, de cette Cité,
Ils n'ont même plus le courage,
De jeter l'ancre au large,
Avant de visiter.
Quand, pour ses fondations,
Ils n'ont même plus de respect,
Que seul, de cette ville, compte pour eux, bel aspect.
Quand, ces mêmes "bateaupoles",
S'en courent voir le grand pôle,
Avant qu'il ne fonde,
Epiant bien simples phoques,
Avant, qu'ils ne suffoquent...
à regarder le monde, comme un zoo,
N'en sommes-nous pas, devenus zozos?
Quand, ces mêmes bateaux là,
Jettent leur ANCRE,
en plein Scandola,
Sans s'occuper plus bas, d'un monde qu'on abat,
N'est-ce pas scandale, là?
Quand, de ce beau
monde immense,
Cesserons-nous enfin,
De nous gaver la panse,
à moins, d'en vouloir fin?
Quand, de notre immense paresse,
Comprendrons-nous, que monde, elle blesse, sans cesse,
Et qu'il suffirait de moindre effort, pour que cela cesse?
De mes mots qui divaguent,
Pour ces bateaux en vogue,
à forcer leur aspect,
à mépriser les vagues,
Je ne vois plus...
Que simple sauvage en pirogue,
à mériter les bagues,
Et forcer le respect!
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