La poésie, cette sorte de chose que personne ne lit !(1962)"............. On devrait nourrir une immense affection pour ceux qui n'écrivent pas de poèmes, qui lisent ceux des autres, ne discutent pas d'abord la technique, ne fendent pas les mots en quatre : semblables en cela aux vrais amateurs de cinéma, ceux qui dans les ciné-clubs ne restent jamais pour la discussion, mais qui se lèvent sans un mot dès la dernière séquence, avec des gestes ralentis, un peu perdus ; et qui s'en vont, presque recueillis, parce qu'ils emportent quelque chose de fragile et d'irremplaçable, dont on ne peut pas parler, surtout pas de suite : leur propre émotion." Georges MOUNIN

10 février 2016

Les cris d'un petit, et d'un Mot ajouté




 Les cris d'un petit, au matin,
Nous arrachant du sommeil,
Nous incitent, à mettre la nuit, en veille,
Et nous invitent, du jour, à 1er câlin.

Les cris d'un petit, dans la maison,
Nous surprennent, en toute saison,
Mais de notre hiver,
Lui mettent tête à l'envers,
Pour choisir, meilleure saison.

Les cris d'un petit, au petit jour,
Nous invitent à nouveau jour,
Et, de ses heures les premières,
Nous offrent, pleine lumière.

Les cris d'un petit, en toutes saisons,
En remplissant la maison,
Comblent nos vides,
Les mettent au vert,
Et d'un poète, remplissent même le verre.

Les cris d'un petit, avant même les mots,
Sinon de mots, à lui-même,
Et même sans mot dire, juste assez d'un sourire,
Et même à l'envie, d'un rire,
Pour nous dire, que de vie,
Il a envie, et qu'il Aime!

en écoutant Maëlo , en ce matin d'hiver !

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