La poésie, cette sorte de chose que personne ne lit !(1962)"............. On devrait nourrir une immense affection pour ceux qui n'écrivent pas de poèmes, qui lisent ceux des autres, ne discutent pas d'abord la technique, ne fendent pas les mots en quatre : semblables en cela aux vrais amateurs de cinéma, ceux qui dans les ciné-clubs ne restent jamais pour la discussion, mais qui se lèvent sans un mot dès la dernière séquence, avec des gestes ralentis, un peu perdus ; et qui s'en vont, presque recueillis, parce qu'ils emportent quelque chose de fragile et d'irremplaçable, dont on ne peut pas parler, surtout pas de suite : leur propre émotion." Georges MOUNIN

20 février 2016

De demain




Que nous faut-il donc penser,
De Pascal, ou de Descartes,
N'en faire que seul pari,
ou tirer la bonne carte?

D'un ailleurs, en penser un demain?
Quand, il nous faut ici penser
A prendre, notre vie à deux mains.

De ce possible enfer,
Ou à rêver de paradis,
N'en ai vraiment que faire,
Sauf, ici, à dire  simple merci.

De la force qui nous a vu naître,
Et même, d'une seule mère,
Il n'est, que de cette force, à survivre,
Et enfin de transmettre.

Que la force de mes mots,
Vous aide tous à vivre.
Aimer, aimer,
Est la seule chose qui compte,
Quand, nous viendra, à tous, l'heure des comptes.

De la vue d'un petit Maëlo,
A m'apparaître un matin,
J'en ai vu grande faim.
De la force,
De petit Maëlo, à vouloir tant vivre,
J'en ai trouvé la force,
De poser ces mots, pour nous aider à vivre.
De ce petit Maëlo,
M'en suis jeté à l'eau.



De simples émerveillements,
A m'être toujours enivré,
M'en suis fait seul parement,
Et du fond de ma carcasse,
M'en suis fait seule cuirasse.

De ma vie, n'ai point beaucoup lu,
Car, c'est Dame NATURE, qui m'a de suite plu.
De l'observer sans cesse,
N'ai eu de cesse.
Ce que j'en ai appris,
Vaut tout paradis!

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