La poésie, cette sorte de chose que personne ne lit !(1962)"............. On devrait nourrir une immense affection pour ceux qui n'écrivent pas de poèmes, qui lisent ceux des autres, ne discutent pas d'abord la technique, ne fendent pas les mots en quatre : semblables en cela aux vrais amateurs de cinéma, ceux qui dans les ciné-clubs ne restent jamais pour la discussion, mais qui se lèvent sans un mot dès la dernière séquence, avec des gestes ralentis, un peu perdus ; et qui s'en vont, presque recueillis, parce qu'ils emportent quelque chose de fragile et d'irremplaçable, dont on ne peut pas parler, surtout pas de suite : leur propre émotion." Georges MOUNIN

14 février 2016

Les chemins de ma main




Depuis naguère,
Enfin, hier,
Disons... après les guerres,

Les chemins qui plaisent à ma main
Sont toujours faits
De l'or de ton corps.

Les chemins qui plaisent à mon corps
Sont toujours faits
De l'accord de nos corps.

Les chemins qui plaisent à mon cœur,
Même si je connais les autres par cœur,
Ont toujours envie de ta main,
Pour cheminer  demain.

Quant aux chemins qui plaisent à mon âme,
Ils sont, en ton âme même,
C'est par eux que je t'aime.
Et même, si j'en ai  découvert beaucoup,
ça vaut toujours le coup,
Tant Ils sont grands de toi, ma femme.

Même si  je n'y prends qu'un pied,
En te prenant la main
Je ferai toujours pieds et mains,
Pour y aller à pied.

Car enfin,
Si le chemin de ma main
Couvre ce parchemin,
C'est que, par ce chemin,
Je ne vois toujours que nos deux mains,
Pour affronter demain!

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