La poésie, cette sorte de chose que personne ne lit !(1962)"............. On devrait nourrir une immense affection pour ceux qui n'écrivent pas de poèmes, qui lisent ceux des autres, ne discutent pas d'abord la technique, ne fendent pas les mots en quatre : semblables en cela aux vrais amateurs de cinéma, ceux qui dans les ciné-clubs ne restent jamais pour la discussion, mais qui se lèvent sans un mot dès la dernière séquence, avec des gestes ralentis, un peu perdus ; et qui s'en vont, presque recueillis, parce qu'ils emportent quelque chose de fragile et d'irremplaçable, dont on ne peut pas parler, surtout pas de suite : leur propre émotion." Georges MOUNIN

16 mars 2016

Vague de mots




Entre vagues de chaud
Et vagues de froid,
Notre monde balance.
Pour qui a un peu d'âge
Nous sentons bien, en silence,
Qu'il tourne la page.

De froidures en gerçures,
Il n'est que blessures.
Notre monde se consume,
Il serait tant qu'on l'assume.

Entre grandes vagues et grands fracas,
Pour nous tous, il divague.
A l'aube de grands tracas?

A vouloir toujours plus de biens,
Contre vents et marées,
Demain, nous risquons bien
De ne plus nous marrer!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire