La poésie, cette sorte de chose que personne ne lit !(1962)"............. On devrait nourrir une immense affection pour ceux qui n'écrivent pas de poèmes, qui lisent ceux des autres, ne discutent pas d'abord la technique, ne fendent pas les mots en quatre : semblables en cela aux vrais amateurs de cinéma, ceux qui dans les ciné-clubs ne restent jamais pour la discussion, mais qui se lèvent sans un mot dès la dernière séquence, avec des gestes ralentis, un peu perdus ; et qui s'en vont, presque recueillis, parce qu'ils emportent quelque chose de fragile et d'irremplaçable, dont on ne peut pas parler, surtout pas de suite : leur propre émotion." Georges MOUNIN

08 mars 2016

COPSA MICA




Avant que d'en découvrir aujourd'hui la raison et le sens,
Je me suis toujours laissé emporté par ce chant, et le sens
De mon ouie.

Ce que j'en ai toujours ressenti n'a pas de prix,
Tant la voix de DENEZ et sa musique
Me pénètre au plus profond de moi
Et m'arrachent tant d'émoi,
Sans que je sache pourquoi.

"Parce qu'ils n'en connaissent pas le prix,
Ils détruiront chaque coin de notre paradis".
Telle est la pensée qui me vient à l'esprit,
A cet instant où j'écris.

DENEZ  possède de cette force en moi:
De me coudre la langue et la bouche
Pour me laissez sans voix.
Ne plus faire tressaillir, que de mon ventre,
Comme s'il n'était plus question ici que d' éventre...
Et mes larmes, en guise de voix!

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