La poésie, cette sorte de chose que personne ne lit !(1962)"............. On devrait nourrir une immense affection pour ceux qui n'écrivent pas de poèmes, qui lisent ceux des autres, ne discutent pas d'abord la technique, ne fendent pas les mots en quatre : semblables en cela aux vrais amateurs de cinéma, ceux qui dans les ciné-clubs ne restent jamais pour la discussion, mais qui se lèvent sans un mot dès la dernière séquence, avec des gestes ralentis, un peu perdus ; et qui s'en vont, presque recueillis, parce qu'ils emportent quelque chose de fragile et d'irremplaçable, dont on ne peut pas parler, surtout pas de suite : leur propre émotion." Georges MOUNIN

19 mars 2015

D'un mot d'aile



Si petites soient-elles,
C'est parce que mouche a des ailes,
Qu'elle peut voler,
Tout comme l'aigle.

Si grandes soient-elles,
Les ailes d'un aigle,
Ne pourront jamais faire disparaître,
Tous ces petits êtres.

Si petites soient- elles,
C'est parce que mouche, use de ses ailes,
Qu'elle n'est pas à la merci,
Du plus grand des aigles,
Comme vers de terre...étourdi, par terre.
De l'usage de ses ailes,
Elle peut dire merci...d'être encore ici,
Face aux grands yeux espiègles.

Si, il est de notoriété, que liberté ait des ailes,
Si petites soient-elles, prenons soin d'elles.
Notre liberté, ne nous laissons pas voler,
Au risque de ne plus jamais voler,
De nos propres ailes!

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