La poésie, cette sorte de chose que personne ne lit !(1962)"............. On devrait nourrir une immense affection pour ceux qui n'écrivent pas de poèmes, qui lisent ceux des autres, ne discutent pas d'abord la technique, ne fendent pas les mots en quatre : semblables en cela aux vrais amateurs de cinéma, ceux qui dans les ciné-clubs ne restent jamais pour la discussion, mais qui se lèvent sans un mot dès la dernière séquence, avec des gestes ralentis, un peu perdus ; et qui s'en vont, presque recueillis, parce qu'ils emportent quelque chose de fragile et d'irremplaçable, dont on ne peut pas parler, surtout pas de suite : leur propre émotion." Georges MOUNIN

08 décembre 2021

Océan

 poésie libre


Chaque vague, sur l'océan, danse

et sur la plage un jour s'élance...

puis soudain elle s'efface

sans laisser de trace,

pour céder à la suivante

dont elle devient servante.

 

Chaque vague

au pied de la falaise, fière

tente une ultime prière...

 

Comme le sable, sur les plages,

nul ne dit mot

de ses tempêtes, de ses outrages...

pas plus que le poisson,

de sa nage...

 

Patrick

 

2 commentaires:

  1. " sans laisser nulle trace " on pourrait croire le contraire ! " sans laisser de trace " ou bien " ne laissant aucune trace "
    " dont elle devient servante " : comme elle cède à elle, elle pourrait " dont elle devient l'amante... " un peu plus corsé pour ces va et vient " salés "
    mais l'ensemble me plaît
    au 3e vers j'aurais écrit " puis soudain s'efface "
    au 9e vers ..............." REjette
    ainsi parla Pierre

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  2. voilà, c'est ainsi vêtu que ton Océan dut venir sous les yeux oniriens ! Là, rien ne manque, rien n'est en trop ; il n'y a plus qu'à attendre le " ressac " du comité d'édition...

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