il me faut vous avouer qu'hier,
que de ceux dont je suis d'ordinaire si fier,
j'étais pourtant sans voix,
sans nul mot, pour une fois.
Comme seule rime à mes mots,
je n'avais plus que ...sanglots.
Quand, enfin, ce matin,
je reprends la plume,
ce n'est point après rhume,
mais pour apaiser mon chagrin.
Quand le poète ne trouve plus à notre monde,
au lieu de ronde,
que la rime d'immonde,
que de toute cette
haine,
il en voit même une chaine,
qu'au lieu de valse de Vienne,
il ne voit plus que hyène,
alors il a besoin de vous,
et non de ces fous.
tandis que nos corps en tremblent encore,
comme seul rempart à cette mort,
c'est le "tous ensemble" qui nous rendra forts!
qu'aux maillons de haine de la 1ère,
opposons ces dernières,
opposons pour toujours,
les mains de l'Amour!
de la part de Marie-Ange:
RépondreSupprimerQue de belles paroles que voila!
Merci, tout à fait en accord avec ma pensée
RépondreSupprimerChantal
de la part de Marie-Noelle:
RépondreSupprimermerci Patrick pour ce très beau texte; la seule arme reste l'amour et l'humour afin de désamorcer ce qui germe sur le terreau de la peur .
de la part de Nicole:
RépondreSupprimerOui..Patrick…continue d’écrire pour ceux qui n’écriront plus ……
de la part de Jane:
RépondreSupprimerDe tout coeur avec tes mots de ce jour.
De la part de Christiane:
RépondreSupprimerJe partage entièrement tes deux textes à chaud.
de la part de Michel:
RépondreSupprimerJe partage ton émotion .
De la part de Juliette:
RépondreSupprimerTrès beau, très juste.