La poésie, cette sorte de chose que personne ne lit !(1962)"............. On devrait nourrir une immense affection pour ceux qui n'écrivent pas de poèmes, qui lisent ceux des autres, ne discutent pas d'abord la technique, ne fendent pas les mots en quatre : semblables en cela aux vrais amateurs de cinéma, ceux qui dans les ciné-clubs ne restent jamais pour la discussion, mais qui se lèvent sans un mot dès la dernière séquence, avec des gestes ralentis, un peu perdus ; et qui s'en vont, presque recueillis, parce qu'ils emportent quelque chose de fragile et d'irremplaçable, dont on ne peut pas parler, surtout pas de suite : leur propre émotion." Georges MOUNIN

15 janvier 2015

D'un Dieudonné...arraisonné



Si Dieu,
m'avait donné pareil nom,
je n'aurais ...pas dit non.
D'abord, parce que tout petit,
à peine arrivé ici,
je n'aurais pas choisi.

Du nom qu'il m'a été donné,
du nom, dont je suis né,
même si ne suis point beur
j'en ai fait mon beurre.
Même si rime,
aurait pu faire mime.
D'origine germanique,
pour autant, je n'ai point fait nique.

Quant à ma religion,
n'étant que moi-même, tout petit, tout mignon,
Dieu, ne m'a point demandé,
si je voulais accéder.
Il m'a fait catholique,
tout comme , de mes parents, Patrick.

J'ai essayé de vivre avec elle,
jusqu'à, ne m'ait semblé... pas si belle.

Car, en arrivant ici,
du lait de ma mère, j'ai eu envie,
pour découvrir la VIE.
Après avoir goûté, pour survivre, pour vivre, j'ai appris... à AIMER.
à aimer ma mère, mon père... et mes frères.

Las, adolescent,
 quand j'ai vu tout ce sang,
qu'ont fait couler religions,
me suis éloigné ...de toute contagion.
On m'avait dit pourtant alors,
je m'en souviens encore,
que Dieu était AMOUR,
pour toujours.

Vous l'aurez bien compris,
je ne crois plus en Messie,
non plus que de père Noel,
mais en VIE... si belle.

Depuis tout petit, j'ai appris,
à ouvrir les yeux,( mais si!),
à découvrir... merveilles,  vrais Noel,
simplement de Dame Nature,
que cela dure...

N'étant pour autant point naÏf, 
croire cependant en père Nicolas (1), sur le vif. 
Car, les merveilles de notre monde,
que l'on peut voir sur ARTE,
nous invitent, à chasser de notre immonde,
et à plus de clarté.

Pour le respect de la vie de notre seule terre,
il nous faut mener, pour notre survie, seule guerre.
Que notre terre nous soit poule aux oeufs d'or,
d'aucuns, peuvent-ils seulement en douter encore?
Que nous est-il donc besoin d'aller voir sur Mars,
à chercher quelques matières éparses,
si nous continuons à vénérer ici bas, Dieu de guerre?
sinon à nous retrouver bientôt, comme sur planète rouge, en grande misère!
A quoi nous sert-il de vouloir ressusciter mammouth, quand, réchauffement,
fût la cause...de son disparaître,
et qu'encore, pour le moins, avec celui du moment,
il ne risque  point... de reparaître.

Nous ne jouons là qu'apprentis sorciers,
pour simples financiers.
A moins qu'il ne s'agisse pour nous à cette heure,
 que de vouloir nous amender de nos erreurs.
 nous le savons bien,
à notre terre n'avons fait guère de bien.
Car si Dame Nature
 a toujours eu la dent dure,
elle a pour le moins laisser liberté,
à chaque espèce, de s'adapter.
Nous avons eu notre chance,
et  su la saisir.
Pour autant, devrions-nous être si ingrats,
jusqu'à nous comporter comme des rats?

Il  plait à l'homme de se croire intelligent,
au regard des bêtes,
mais viendrait-il à l'idée de ces dernières,
de détruire leurs tanières,
serions-nous devenus si peu diligents,
en résumé, même point bêtes?

L'homme cherche depuis toujours,
réponse à ses peurs, à ses doutes;
Tant, de peur du vide,
il est devenu si avide.
Tant , peur de la mort,
qu'il en veut encore.
Pourtant, il est encore en lui de l'AMOUR,
nous l'avons pu voir, l'autre jour,
nul , aujourd'hui, n'en doute.
Il se doit, retrouver bonne route.

Si, d'éternité est là son voeu pour demain,
qu'il n'oublie plus maintenant de chasser la haine.
Tout comme tout être vivant, sur notre terre,
il n'est pour nous tous d'éternité,
que de transmettre la VIE aux nôtres,
simplement, avant que de partir.
Que l'un ou l'autre d'entre nous, croie ou non en Dieu, qu'importe,
l'important n'est-il point que les hommes croient enfin en eux-mêmes,
qu'ils aiment!
Que nous prenions enfin soin de notre tanière, comme autres bêtes,
que nous laissions enfin à nos petits,
meilleurs lits.
il  suffit peut-être d'ouvrir les yeux, sans doute,
se battre peut-être pour paradis,
qui me semble ici.
Si Dieu ...m'avait donné ce nom,
peut-être aurais-je tenté, autre renom.

(1): Nicolas HULOT: "l'émerveillement est le 1er pas vers le respect!

2 commentaires:

  1. de la part d'Alain:
    tes mots ont des ailes!

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  2. de la part de Paul:
    Quand à ta prose si je la trouve agréable parfois je la trouve "un peu, un peu" malgré tout.... L'histoire des attentats récents et de ce qui en découle doit à mon avis nous donner plus de réflexion intérieure.

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