La poésie, cette sorte de chose que personne ne lit !(1962)"............. On devrait nourrir une immense affection pour ceux qui n'écrivent pas de poèmes, qui lisent ceux des autres, ne discutent pas d'abord la technique, ne fendent pas les mots en quatre : semblables en cela aux vrais amateurs de cinéma, ceux qui dans les ciné-clubs ne restent jamais pour la discussion, mais qui se lèvent sans un mot dès la dernière séquence, avec des gestes ralentis, un peu perdus ; et qui s'en vont, presque recueillis, parce qu'ils emportent quelque chose de fragile et d'irremplaçable, dont on ne peut pas parler, surtout pas de suite : leur propre émotion." Georges MOUNIN

11 juin 2014

Maudit tabac



                                            
Parce que, de mes amis,
A cause de toi,
j'en ai tant vu , trop tôt, partir.
Parce que, à cause de toi,
je n'en peux plus de souffrir.
Parce que, j'ai réussi à trouver la clé,
parce que, j'ai réussi à échapper à ta loi.
Parce que, j'ai réussi,
à me passer de toi, A VIVRE, sans toi.
Parce que, sans toi,
J'ai rencontré du vrai bonheur,
le bonheur d'une autre foi.
Parce que, à présent,
tu t'en prends à mes enfants.
De toutes les forces qu'il me reste,
pour toi, je veux être la peste .
Parce que, à défaut, peut être de clé,
je veux leur donner ma foi, et même,
et surtout, leur dire combien je les aime.
Pour que tu ne fasses plus, avec eux, ta loi,
Je te le dis à présent:
Je veux te  fumer,MAINTENANT!   
                                                                                     Patrick, ASAGI, le 11 juin 2014

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire