La poésie, cette sorte de chose que personne ne lit !(1962)"............. On devrait nourrir une immense affection pour ceux qui n'écrivent pas de poèmes, qui lisent ceux des autres, ne discutent pas d'abord la technique, ne fendent pas les mots en quatre : semblables en cela aux vrais amateurs de cinéma, ceux qui dans les ciné-clubs ne restent jamais pour la discussion, mais qui se lèvent sans un mot dès la dernière séquence, avec des gestes ralentis, un peu perdus ; et qui s'en vont, presque recueillis, parce qu'ils emportent quelque chose de fragile et d'irremplaçable, dont on ne peut pas parler, surtout pas de suite : leur propre émotion." Georges MOUNIN

08 décembre 2013

SERVAT de Bretagne



                                                              

Il me semble qu'ici, en Bretagne,
Les plages n'ont pas qu'un pagne,
Tant elles sont de verts et de roches entourées,
Tant elles sont bien habillées.
Les côtes, tant ciselées, tant découpées,
Sont comme dentelles bretonnes... bien mignonnes!

Et tandis que vers la pointe du Raz,
Entre bruyères et ajoncs, je chemine,
J'entends chanter SERVAT,
Et sa blanche hermine.
En ce pays breton, chanter la mouette et l'ajonc,
Jusqu'à Fougères et Clisson.

Le timbre de sa voix, résonne en moi.
De cette force bretonne, je fredonne.

Et tandis qu'il entonne " Demain",
Je le sens près de moi , en chemin.
Comme  vagues et vent sur la côte bretonne,
J'entends le souffle de sa voix , qui tonne!
Bretagne,
Quel  ambassadeur que voilà,
Je l'ai tant compris, ce jour là!
                                                          Patrick, dit GEPPETTO, à KERBEUZ,  octobre 2013

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