poésie classique
1er poème classique, quatrains en alexandrins
Au milieu du jardin, exposés aux passants,
Ainsi qu'ils paraîtraient, réprimés pour un crime
Qu'ils n'ont jamais commis, ils siègent, sans leur cime,
Suscitant alentour nos regards grimaçants.
Comme en ces temps passés où le seigneur et maître
Abandonnait aux yeux du peuple "apprécié" *,
Afin de lui montrer qu'il fallait se soumettre,
Le corps décapité de son supplicié !
Doivent-ils pour autant subir un tel outrage,
Ces arbres, au seul tort de vouloir trop grandir,
Que cherchent leurs régents à tant les enlaidir,
Pourquoi les condamner à ce vil étêtage?
Au pays du Levant, l'arbre, cœur du jardin,
Reçoit le visiteur entrant dans la demeure,
Sans lui montrer jamais un soupçon de dédain.
Qu'il soit ainsi céans, avant que je ne meure!
Patrick
* les seigneurs appréciaient d'autant plus leurs peuples que ces derniers leurs étaient entièrement soumis!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire